Mohamed Abdallah est sur le point d’être extradé par l’Espagne vers l’Algérie, il y subira le sort de Lallami qui est en danger de mort dans les geôles de la junte algérienne. Pire encore, il y sera victime de torture avant, peut-être, d’être tué comme le journaliste Tamalt!
Honte à l’Espagne qui ne laisse aucune chance aux demandeurs de l’asile politique, elle ne se contente pas de leur refuser le précieux sésame mais elle viole les conventions internationales relatives aux Droits de l’Homme et livre des opposants à ce même pouvoir cruel qu’ils ont fuit pour pouvoir exprimer leurs droits fondamentaux et vivre, tout simplement!
L’Algérie vit depuis deux ans et demi une révolution non violente, surnommée révolution du sourire. Elle s’illustre par des marches massives hebdomadaires et la pugnacité de ses lanceurs d’alerte, opposants et autres cyberactvistes, Mohamed Abdallah est l’un d’entre eux. Jeune gendarme spécialiste des prises de vue aériennes aux frontières algéro-tunisiennes, il a décidé de dénoncer la corruption qui sévit dans les rangs de l’Armée. Pour cette raison, il est tombé sous le coup de plusieurs chefs d’inculpation nationaux et un mandat d’arrêt international. Sa lutte pour un État civil non militaire et son activisme font dire au pouvoir algérien qu’il est un terroriste…
Ne laissez pas ce militant algérien, Mohamed Abdallah, être reconduit en Algérie! Participez à le sauver et à sauver ainsi les principes d’humanisme et de démocratie!
